Chikungunya en Isère : l'ARS fait le point
Près de Grenoble. L’ARS surveille la progression du chikungunya en Isère
L’été 2025 a été marqué par l’émergence de plusieurs foyers de chikungunya dans le bassin grenoblois. Cette maladie tropicale, transmise par la piqûre du moustique tigre, a fait l’objet d’une vigilance accrue de la part de l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes.
Au total, trois foyers autochtones ont été détectés sur trois communes différentes. Le premier est apparu à Claix, au sud de Grenoble : le premier patient a été signalé le 4 juillet, suivi de quatre autres cas.
Dans son communiqué du 29 septembre, l’ARS a dressé un bilan actualisé de la situation sanitaire dans le département.
Eybens, principal foyer de la région
À la fin septembre, alors que la population de moustiques tigres commence généralement à diminuer avec l’arrivée de l’automne, seul le foyer de Claix a été déclaré clos. Les deux autres foyers isérois restent toutefois actifs.
Le plus préoccupant se situe à Eybens, où 35 cas autochtones de chikungunya ont été recensés depuis le 7 août. Il s’agit du foyer le plus important d’Auvergne-Rhône-Alpes pour cette maladie.
Près de huit opérations de démoustication ont déjà été menées, principalement dans les quartiers des Ruires, autour de la mairie, du cimetière et entre la rocade et l’avenue Jean-Jaurès.
Un nouveau cas à Varces-Allières-et-Risset
Le troisième foyer concerne Varces-Allières-et-Risset. La mairie a annoncé, le 30 septembre, la confirmation d’un deuxième cas autochtone, détecté dans un secteur différent de celui du premier patient.
Une enquête entomologique doit débuter dès le mercredi 1er octobre afin d’évaluer la présence et la densité des moustiques dans la zone.
En parallèle, une deuxième opération de démoustication est prévue dans la nuit du 1er au 2 octobre, entre 2 h et 5 h du matin, autour de l’habitation du premier malade. Les riverains concernés ont été informés des consignes de précaution à respecter pendant et après l’intervention.